- gentleman-farmer
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• 1801; mot angl. « gentilhomme fermier »♦ Anglic. Propriétaire foncier qui vit sur ses terres et s'occupe de leur exploitation. Des gentlemans-farmers ou des gentlemen-farmers.⇒GENTLEMAN(-)FARMER, (GENTLEMAN FARMER, GENTLEMAN-FARMER)subst. masc.Riche propriétaire foncier qui vit sur ses terres et se charge de leur exploitation. Est-on ce qu'on appelle un gentleman farmer (un gentilhomme cultivateur)? On vend son blé (...), on mange l'oie grasse à Noël (CHATEAUBR., Mél. littér., 1826, p. 9). Je m'arrêterai à Vire pour donner vingt-quatre heures à un ami qui possède une vieille maison de famille tout près de la ville, (...) et qui vit là en gentleman farmer (COPPÉE, Contes en prose, 1882, p. 188) :• — (...) Elle me prend pour un gentil garçon qui joue le gentleman-farmer en attendant la fin de la guerre.Mimi embrassa Marat.— Mon petit François (...). Toujours dans tes terres?... Tu as bonne mine, la campagne te réussit...VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 58.Prononc. et Orth. : [
]. Au plur. des gentlemen-farmers. Étymol. et Hist. 1810 (CHATEAUBR., Corresp., t. 1, p. 348). Mot angl. attesté dep. 1749 (NED), désignant un homme de condition sociale assez élevée vivant sur ses terres et y pratiquant l'agriculture, composé de gentleman et de farmer « cultivateur » (de l'a. fr. correspondant au fr. mod. fermier). Bbg. BARB. Infl. 1923, p. 13. - BONN. 1920, p. 64.
gentleman-farmer [ʒɑ̃tləmanfaʀmœʀ; dʒɛntləmanfaʀmœʀ] n. m.ÉTYM. 1805, in Höfler; mot angl. « gentilhomme fermier ».❖♦ Anglic. Propriétaire foncier qui vit sur ses terres et s'occupe de leur exploitation. || Des gentlemen-farmers [dʒɛ(ɑ̃)ntləmɛnfaʀməʀ(z)].1 Si j'étais riche, il est bien clair que mon rôle serait fini dans la vie, et que je deviendrais un gentelman (sic) farmer, dans toute la force du mot.2 Valméras, plus connu sous le nom d'Arsène Lupin (…) a acheté la ferme de la Neuvillette (…) où, retiré des affaires, désintéressé des choses de ce monde, il va vivre, entre sa mère et sa femme, la vie respectable du hobereau. Le gentleman-cambrioleur est mort, vive le gentleman-farmer !Maurice Leblanc, l'Aiguille creuse, p. 247.3 (…) comme si non content d'avoir une femme à supporter, il s'était encore embarrassé, encombré d'idées, de pensées, ce qui évidemment, pour un gentleman-farmer du Tarn, constitue, comme pour n'importe qui, un risque encore plus grand que le mariage (…)Claude Simon, la Route des Flandres, p. 72.
Encyclopédie Universelle. 2012.